Cette nuit on a dormi sur un parking, derrière la station service, bien sûr qu’en cours de nuit on a eu 2 autres gros camions frigos qui ont parqué à côté de nous… bien sûr qu’on a eu non seulement le bruit du moteur du frigo mais aussi celui du moteur du camion même à 4 ° on arrête plus un moteur…
Heureusement que les truker ne font qu’une pose de 4 heures, mais comme voisin ta nuit est foutue.
Le matin, la tête au carré, on fait le plein de gas liquide et d’huile au moteur et profitons d’acheter les derniers souvenirs dans une boutique typique….
En route, direction la frontière, pour l’étape la plus bosselée du trajet… tout y a été essayé, reconstruction complète de la route sur toute l’épaisseur sur des dizaines de mètres, mais rien n’y fait tout est refait, le pavage est neuf et au milieu, une zone de 2 m, tout a cassé, le bitume est tout fracturé… il a dû être taconné grossièrement.
Nous repassons la frontière américaine et 30 km plus loin celle du Canada sans problèmes!
Et après nous nous faisons brasser pendant tout le parcours ou même parfois le goudron a été remplacé par de la gravelle simple. Le danger c’est que certains bouts sont corrects et tout d’un coup en plein virage ou même sur un bout droit le route fait une rigole de 20cm de profond sur 1m de long…
Freiner, accélérer… quelle technique adopter?… 10,20,30 à l’heure? subir les bosses ou leur passer sur la crète…?
On passe même sur deux tronçons, laboratoire d’essais des 2 pays, afin de trouver des enduits et des infrastructures assez souples pour bouger avec le terrain.
Mais que faire pour compenser les mouvements d’un terrain qui bouge constamment ? Dans mes terres d’origine, sous le Sépey en Suisse, on n’a jamais réussi à y remédier…
Enfin nous voilà arrivés à Haines-Jonction.. on s’enfile dans le premier camping, le temps de se brancher en électricité, le wifi ne fonctionne pas ça ne fait rien…
magnifique, que de très beaux paysages , ça donne envie d’y aller. Bises a vous deux et profitez en bien et ramener -nous de très belles histoires